L’été est bien souvent la basse-saison pour les sorties culturelles mais Netflix change la donne avec un catalogue en perpétuelle évolution et cela me permet de vous parler aujourd’hui de la série Atypical. Ce terme, littéralement « atypique », désigne les personnes souffrant de troubles autistiques, à l’inverse des « neurotypiques ». Ici, Keir Gilchrist incarne Sam, un adolescent autiste qui désire se trouver une copine mais si la tâche est déjà difficile pour une personne neurotypique, imaginez un peu le parcours du combattant pour notre jeune prodige ! En effet, Atypical est une mise en exergue de l’absurdité des conventions sociales qui régissent les relations humaines et ces codes sont bien ardus à intégrer pour un garçon qui ne comprend pas le second degré, déteste toucher le dossier des sièges de bus, parle sans cesse de pingouins …
Pour autant, cette série composée d’une seule saison de huit épisodes (pour l’instant) est un récit tendre, émouvant et par-dessus tout très drôle. Les situations cocasses, décalées et parfois absurdes créées par des quiproquos et des enchaînements subtils m’ont fait sourire plus d’une fois, et même rire !
Alors, pas de méprise, ce n’est pas juste l’histoire de Sam. Sa sœur, athlète, connait son lot d’histoires de cœur ; son père, adorable, tente de nouer des liens avec lui, chose bien difficile quand on n’a jamais essayé auparavant ; sa mère souhaite dépasser son « simple » rôle de mère au sein d’une famille où on a peut-être plus tant besoin d’elle…
Le parcours de Sam, sa famille, ses amis : c’est doux, ça dure trente minutes à chaque fois et c’est plus qu’attachant.